L’Europe a entrepris le chemin de l’époque moderne avec tout le bagage d’expérience des guerres médiévales. Elle n’a pas réussi a se libérer de cette empreinte destructive jusqu’a la fin du XVIIIeme siecle. Le XVIIeme et le XVIIIeme sont les deux siecles qui ont gravé avec du sang leur place dans l’histoire européenne. Malgré le fait que l’idée de la paix éternelle et durable a été proche a tous les Européens a partir de la naissance de la civilisation grecque, tout en étant partiellement réalisée avec l’arrivée du christianisme, elle n’a jamis été accomplie. De l’autre côté, on a du affronter les convictions relatives a l’inévitabilité de la guerre en tant qu’un moyen de réalisation de certaines idées politiques, des projets sociaux ou économiques.
Les polonais, a partir de la fin du Moyen Age, ont vivement participé a cette discussion européenne. Au cours du Concile de Constance (1415) ils ont pour la premiere fois utilisé les notions de „guerres justes” et de „guerres injustes”. L’orientation vers la paix durable et résistante est devenue particulierement intense entre le XVIIeme et le XVIIIeme siecle. Il y en avait, d’ailleurs, quelques tendances concretes. La philosophie du siecle des Lumieres, en admettant un fort progres universel dans le domaine social et économique, en vue d’introduire la paix, s’est proclamée en faveur de la paix universelle. C’est sur cette base que sont nées les idées de de Saint-Pierre, exprimées dans un projet célebre, universellement discuté dans les milieux d’époque. Stanisław Leszczyński a pris la parole en avançant les propres idées relatives a la guerre et a la paix, en discutant la façon dont il était possible éviter la guerre et assurer la paix pour toujours.
La problématique irénique présente dans l’oeuvre intitulée „Król-dobroczyńca” [Le Roi Bienfaisant] apparaît dans plusieurs textes. Un de ces textes - O utrwaleniu pokoju powszechnego [De l'affermissement de la paix genérale] est considéré par les spécialistes en matiere en tant qu’une riposte fondamentale. Le texte, « découvert » et publié en 1932, a réussi a faire définitivement partie de la recherche scientifique polonaise, quoiqu’il ne se soit jamais établi d’une maniere permanente dans la conscience des chercheurs européens, et cela malgré les efforts des diplomates polonais.
Comme nous l’avons voulu prouver, ce n’était pas l’unique texte ou Stanisław Leszczyński s’était exprimé en faveur de la paix durable en Europe. Les projets de l’auteur admettaient la pérennité de la paix en Europe, basée sur la dominance d’un seul pays, qui au XVIIIeme siecle, semblait etre la France. Mettant a part la justesse de cette évaluation, soit en ce qui concerne les disponibilités de la France, soit par rapport a sa puissance et sa capacité de remplir cette tâche, nous pouvons constater que le projet de Leszczyński avait été fondé sur l’analyse de la situation politique réelle et c’est justement cette caractéristique qui le différencie des projets précédents. |
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